As a student of civil engineering, Mark Elias learned how to stabilize buildings against earthquakes and wind vibration. Now, he’s applying that knowledge to a problem that affects millions of people worldwide: hand tremors.
Elias and colleagues have developed a glove that uses the same ‘vibration damping’ technology that he studied at university and used on construction projects to decrease hand tremors from Parkinson’s disease, essential tremor and other movement disorders.
“It was basically scaling down a shaking building to a shaking hand,” says Elias, Co-Founder and CEO of Steadiwear Inc., the producer of Steadiglove, a lightweight, compact and battery-free stabilizing glove that, Elias believes, will reduce tremors by about 70 per cent.
The device, which is patent pending, features a small ball-and-socket stabilization system and a “smart” fluid, which provides instant and equal resistance to differing degrees of hand tremors.
Elias and his new startup have been awarded $25,000 in funding from AGE-WELL and $50,000 from the 2016 Ontario Brain Institute’s (OBI) ONtrepreneneur Program neurotechnology award to test and bring Steadiglove to market.
Steadiglove offers the potential for major improvement in quality of life for people with tremors – including Elias’s own grandmother. For his part, Steadiwear Co-Founder and CFO Emile Maamary witnessed a long-time friend struggle with essential tremor.
Tremors can make it difficult to drink a cup of coffee without spilling, eat normally, do up a button, write, put a key in a keyhole or use a keyboard, computer mouse, or cell phone.
“People with essential tremor can spend up to $2,000 a year on medication or other options,” says Elias. About one-quarter of those with essential tremor lose their jobs due to the condition, he says.
“Hopefully with this glove, which should be affordably priced, we can provide the value of not having to take medication, and people can get back into the workplace.”
The team believes Steadiglove is an improvement over available treatment options for hand tremors. Medications for tremor often produce side effects that outweigh the benefits. Surgery, especially deep brain stimulation, can involve significant risk and expense, and Botox injections on an ongoing basis also can be costly.
Steadiglove can be worn on either hand, or one on each hand, although most people will focus on their dominant hand. It will be available in sizes for adults and children.
“The support from AGE-WELL and OBI means everything—the funding and the mentorship provide so much value. Our vision is to make this product available worldwide but we will start with Canada and the U.S.,” says Elias.
The Steadiwear Inc. transdisciplinary team of seven is busy transitioning from laboratory testing of the latest prototype of the glove to testing it with people.
In Summer 2016, a rig was built in the laboratory that allowed the team to simulate a severe tremor and test the glove. Under ideal conditions, they achieved an 80 per cent reduction in tremor.
“We hope to maintain it around the 70 per cent mark for patients in real-world conditions,” says Elias.
Initial testing with a small group of people will be conducted at the University of Toronto Impact Centre to determine the glove’s level of comfort, if it’s easy to wear and provides the right functionality. More formal testing with a larger group will take place at Toronto Western Hospital’s Movement Disorders Clinic.
“What’s really exciting is to see the benefits this glove provides to people in daily life and to make this available worldwide. When that happens, I will be happy,” says Elias.
In the meantime, he plans to travel overseas to see his grandmother and bring the glove for her to try. “I just want to see a smile on her face and I want to know that she is relieved from her tremors.”
The company plans to take Steadiglove to market in 2017.
Avec l’aide d’AGE-WELL, une entreprise en démarrage met à l’essai un gant « intelligent » qui réduit le tremblement des mains
Pendant ses études en génie civil, Mark Elias a appris à stabiliser des édifices contre les tremblements de terre et les vibrations provoquées par le vent. Aujourd’hui, il met en pratique ses connaissances pour s’attaquer à un problème qui touche des millions de personnes dans le monde : le tremblement des mains.
Elias et ses collègues ont conçu un gant qui utilise la même technologie d’amortissement des vibrations qu’il a étudiée à l’université et utilisée dans le cadre de projets de construction afin de réduire le tremblement des mains causé par la maladie de Parkinson, le tremblement essentiel et d’autres troubles moteurs.
“Il s’agissait principalement de passer d’un édifice qui tremble à une main qui tremble”, affirme M. Elias, cofondateur et président directeur général de Steadiwear Inc., l’entreprise derrière le Steadiglove, un gant de stabilisation léger, compact et ne nécessitant pas de piles qui, selon lui, peut réduire les tremblements de près de 70 pour cent.
L’appareil, toujours en attente de brevet, présente un petit système de stabilisation sphérique et un liquide “intelligent” qui opposent une résistance instantanée et égale à divers degrés de tremblements des mains.
Elias et sa nouvelle entreprise en démarrage ont reçu un financement de 25 000 $ d’AGE-WELL et de 50 000 $ du programme pour entrepreneurs en neurotechnologie de l’Institut ontarien du cerveau afin de mettre à l’essai le Steadiglove et d’en faire la mise en marché.
Le Steadiglove offre la possibilité d’améliorer grandement la qualité de vie des gens qui souffrent de tremblements, comme la grand-mère de M. Elias. De son côté, Emile Maamary, cofondateur et directeur financier de Steadiwear, a vu l’un de ses amis de longue date souffrir de tremblement essentiel.
Pour une personne atteinte, il peut être difficile de boire une tasse de café sans la renverser, de manger normalement, de boutonner un bouton, d’écrire, d’insérer une clé dans une serrure ou encore d’utiliser un clavier, une souris d’ordinateur ou un téléphone mobile.
“Les personnes atteintes de tremblement essentiel peuvent dépenser jusqu’à 2 000 $ par année en médicaments ou autres traitements”, affirme M. Elias. Près du quart d’entre elles perdent leur emploi en raison de la maladie.
“Avec ce gant, qui sera offert à prix abordable, nous espérons offrir aux gens une alternative aux médicaments et la possibilité de retourner au travail.”
L’équipe est d’avis que le Steadiglove constitue une amélioration par rapport aux autres traitements offerts pour le tremblement des mains. Les médicaments entraînent souvent des effets secondaires qui l’emportent sur les avantages. La chirurgie, en particulier la stimulation cérébrale profonde, peut entraîner des risques et des dépenses considérables, tandis que les injections de Botox peuvent elles aussi finir par coûter cher à long terme.
Le Steadiglove se porte sur une seule main ou sur les deux, mais la plupart des gens le portent sur leur main dominante. Le gant sera offert en tailles pour adultes et enfants.
“Le soutien offert par AGE-WELL et l’Institut ontarien du cerveau est très important pour nous. Le financement et le mentorat dont nous bénéficions sont précieux. Nous souhaitons distribuer ce produit dans le monde entier, mais nous commencerons par le Canada et les États-Unis”, affirme M. Elias.
Les sept membres de l’équipe transdisciplinaire de Steadiwear Inc. s’affairent à effectuer la transition des essais en laboratoire du dernier prototype aux essais avec des gens.
À l’été 2016, un dispositif a été créé au laboratoire afin de permettre de simuler un tremblement aigu et de mettre le gant à l’essai. Dans des conditions idéales, l’équipe a été en mesure de réduire le tremblement de 80 pour cent.
“Nous souhaitons maintenir un taux de réduction d’environ 70 pour cent chez les patients dans des conditions normales”, selon M. Elias.
Des essais préliminaires auront lieu avec un petit groupe de personnes à l’Impact Centre de la University of Toronto afin de déterminer le degré de confort du gant, s’il est facile à porter et s’il offre une fonctionnalité appropriée. Des essais plus officiels se dérouleront avec un plus grand groupe de personnes à la Movement Disorders Clinic du Toronto Western Hospital.
“Ce qui est vraiment passionnant, c’est de constater les avantages que ce gant offre aux gens au quotidien et de viser sa distribution partout dans le monde. Lorsque nous y serons parvenus, je serai heureux”, affirme M. Elias.
D’ici là, il prévoit voyager à l’étranger pour voir sa grand-mère et lui faire essayer le gant. « Tout ce que je veux, c’est la voir sourire et savoir qu’elle est soulagée de ses tremblements. »
L’entreprise a l’intention de mettre en marché le Steadiglove en 2017.