Creating an innovation ecosystem
The development of technologies that promote healthy aging “doesn’t just happen by chance,” says Dr. Josephine McMurray, an assistant professor in the Lazaridis School of Business & Economics at Wilfrid Laurier University in Brantford, Ont. Instead it benefits from close collaboration between universities, industry, policy makers, clinicians and end users in what’s known as a regional innovation ecosystem.
Dr. McMurray is a co-lead of a three-year study funded by AGE-WELL looking at how to foster these regional “hubs”. Called Developing Regional Health Innovation Ecosystems (DRiVE), this program of research looking at building capacity for innovation in health and aging technology includes case studies that show how regional links among different groups support the creation, commercialization and implementation of health technologies.
“It takes all of these pieces working together to make a healthy ecosystem that supports the development of innovation and novel solutions to the complex problems we’re facing with an aging population,” says Dr. McMurray, a health care researcher who specializes in research that combines business, health and technology.
DRiVE is carrying out case studies to learn what’s necessary to develop such innovation ecosystems. The models include Innovation Boulevard, based in Surrey, British Columbia, which is a network of health, business, higher education and government groups creating an ecosystem where health and aging technology development is supported from “benchtop to bedside,” she says.
A case study of the Copenhagen Capital Region in Denmark, which is known for its progressive health-care innovation, is also underway. There are plans to study another age-tech hub in Canada and one in the United States, Dr. McMurray says.
The research will lay the foundation for an upcoming announcement by AGE-WELL about plans to set up a health and aging innovation hub in Canada. Dr. Heidi Sveistrup, a professor of rehabilitation sciences at the University of Ottawa who is a co-principal investigator of DRiVE, says there are myriad issues for regions to consider when establishing hubs.
For example, it helps to have a rich academic environment. This includes health sciences and engineering as well as primary faculties like law, business, social science, art and education to tap into, notes Dr. Sveistrup, “given the role that transdisciplinary research plays in creating innovation that’s novel, useful and sustainable across institutions and society in general.” It also helps to have an “age-friendly” local government, a “high intensity of business and entrepreneurs” and an active community of older adults, families and caregivers.
“Keeping the communication open and transparent, and building trusted relationships among actors in the local ecosystem are probably the most important challenges,” she adds.
DRiVE has developed a global map of health and aging innovation hubs that is available on the DRiVE website at http://www.drive-health-ecosystems.com/global-map/ , Dr. McMurray says. The DRiVE team welcomes feedback on the map, and have provided an opportunity on the site for viewers to crowdsource innovation hubs/ecosystems that may have been overlooked.
Factors that support regional health innovation ecosystems include the development of research clusters and broadband access, she says, as well as the presence of venture capital and places to trial products, like long-term care facilities.
High-quality affordable housing, cultural activities and other community features are important to attract companies and talented workers. Despite the proliferation of virtual technologies, geographical proximity between people, research organizations and companies is critical to collaboration. “If you want to develop trust, face-to-face contact is really important,” she comments.
Dr. McMurray says innovation ecosystems are likely to be successful if they focus on novel research, global collaboration, civic capital, and a robust local talent pool. Such hubs can also promote economic development in regions, she adds.
Créer un écosystème innovant
Le développement de technologies de promotion d’un vieillissement en bonne santé “n’est pas simplement le fruit du hasard”, affirme Josephine McMurray, professeure adjointe à l’École de commerce et d’économie de Lazaridis à l’Université Wilfrid Laurier à Brantford, en Ontario. C’est le résultat d’une collaboration étroite entre des universités, l’industrie, des décideurs, des médecins et des utilisateurs finaux, ce que l’on appelle un écosystème régional innovant.
Mme McMurray est également la responsable d’une étude de trois ans financée par AGE-WELL qui explore les moyens de favoriser l’émergence de ces “pôles” régionaux. Appelé DRiVE (Création d’écosystèmes régionaux pour l’innovation dans la santé), ce programme de recherche vise à renforcer les capacités d’innovation dans les technologies liées au vieillissement et à la santé. Il inclut des études de cas qui démontrent comment les liens régionaux entre différents groupes participent à la création, à la commercialisation et à la mise en œuvre de ces technologies.
“Tous ces éléments doivent fonctionner de concert pour construire un écosystème sain qui contribue à l’élaboration de solutions innovantes répondant aux problèmes complexes auxquels les populations vieillissantes sont confrontées”, explique Mme McMurray, chercheuse en soins de santé spécialisée dans les travaux associant commerce, santé et technologie.
Les études de cas de DRiVE sont menées pour faire ressortir les éléments nécessaires à l’élaboration de ces écosystèmes innovants. Ces modèles incluent Innovation Boulevard, un réseau de groupes d’acteurs des milieux de la santé, des affaires, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique qui est implanté à Surrey en Colombie-Britannique. Il forme un écosystème qui conçoit une technologie liée à la santé et au vieillissement depuis le “laboratoire jusqu’au lit”, ajoute Mme McMurray.
Une étude de cas est également menée à Copenhague dans la région de la capitale au Danemark, une ville connue pour son innovation en matière de soins de santé. On prévoit étudier un autre pôle lié aux technologies et au vieillissement au Canada et un autre aux États-Unis selon Mme McMurray.
Ces travaux de recherche poseront les bases d’un projet qui sera prochainement communiqué par AGE-WELL dont l’ambition est de créer un pôle lié à la santé et au vieillissement au Canada. Heidi Sveistrup, professeure de sciences de la réadaptation à l’Université d’Ottawa et cochercheuse principale de DRiVE, affirme que les régions doivent examiner une grande variété de problématiques liées à la création des pôles.
Il est par exemple utile que l’environnement universitaire soit riche et comprenne des établissements d’ingénierie et de sciences de la santé ainsi que des facultés d’études générales dans le domaine du droit, du commerce, des sciences sociales, des arts et de l’éducation. Selon Mme Sveistrup, “les recherches interdisciplinaires jouent un rôle dans l’émergence d’innovations utiles et pérennes au sein des institutions et de la société en général”. Il est également utile que le gouvernement local agisse en faveur des personnes âgées, que la densité d’entreprises et d’entrepreneurs soit élevée et que la communauté de personnes âgées, de familles et d’aidants naturels soit active.
“Les enjeux les plus importants sont sans doute de parvenir à communiquer de manière ouverte et transparente et à construire des relations de confiance entre les acteurs de l’écosystème local”, ajoute-t-elle.
DRiVE a conçu une carte mondiale des pôles d’innovation en matière de santé et de vieillissement. On la trouve sur le site Web de DRiVE, à l’adresse http://www.drive-health-ecosystems.com/global-map/ , indique Mme McMurray. L’équipe de DRiVE est ouverte aux commentaires au sujet de la carte. Le site comporte aussi un outil collaboratif pour signaler, s’il y a lieu, un pôle ou un écosystème d’innovation non représenté sur la carte.
Les facteurs favorisant le développement d’écosystèmes régionaux d’innovation liée à la santé sont, entre autres, le développement de pôles de recherche et de l’accès à un système à large bande, ainsi que la présence de capital-risque et de sites d’essai des produits, tels que des établissements de soins de longue durée.
Il est important de disposer d’hébergements abordables de grande qualité, d’activités culturelles et d’autres caractéristiques liées aux collectivités pour attirer les entreprises et les travailleurs de talent. Même si les technologies virtuelles se multiplient, la proximité géographique entre les personnes, les instituts de recherche et les entreprises est essentielle pour favoriser la collaboration. “Pour renforcer la confiance, les échanges interpersonnels sont vraiment importants”, commente-t-elle.
Mme McMurray explique que la réussite des écosystèmes au service de l’innovation dépend de plusieurs conditions : des recherches novatrices, une collaboration internationale, des ressources pour les citoyens et un vivier local et robuste de talents. Mme McMurray ajoute que ces réseaux peuvent également promouvoir le développement économique des régions.