A key challenge in arthritis treatment is tracking how people are doing between doctor and physiotherapist visits.
A new smartphone app developed by Vancouver-based technology startup eTreatMD and tested by AGE-WELL researchers at Simon Fraser University helps fill that gap by precisely measuring swelling and other physical changes using the device’s camera. People with arthritis can also learn how medications, diet and exercise affect their pain, and health-care providers can remotely assess progress.
“When you visit the doctor with pain, you’ll get assessed and sometimes asked to run a few tests, get a diagnosis and go home with painkillers,” explains Shanil Gunasekara, founder and chief executive of eTreatMD. “But outside of those interactions, you are often left to figure it out yourself.”
The LiveWith Arthritis Plus app’s information-gathering tools are designed to promote quicker and more effective changes in treatment, while reducing the need to go for X-rays and ultrasounds. For people living with arthritis, the app is an empowering tool that allows them to discover better ways to reduce pain, with the help of a familiar device.
“People are pretty motivated to learn to use the app if they know they are going to get to a better place,” says Gunasekara, who was inspired to develop the app after watching his grandmother and a company co-founder struggle with arthritis pain.
For the moment, the app’s picture-taking feature is restricted to hand and foot measurements. The company is looking at adding range-of-motion tracking for hip and knee surgery patients.
A team of AGE-WELL researchers led by Simon Fraser computer scientist Dr. Diane Gromala, who holds a Canada Research Chair in Computational Technologies for Transforming Pain, was instrumental in commercializing the app by conducting feasibility studies at a seniors’ home and two community centres in British Columbia. Their research, supported by the Arthritis Society, is assisting with a submission for U.S. Food and Drug Administration approval. The app secured a Health Canada Class-2 medical device licence in late 2017.
The work is demonstrating that people living with arthritis, even older ones, are eager to find new ways to relieve pain, points out Dr. Gromala, who also struggles with chronic pain. “They are really intrigued with the kinds of correlations they can find themselves,” she says.
Nearly 50 doctors and other health-care professionals are currently using versions of the app in Canada, India and Sri Lanka, or as part of clinical trials and research in the U.S. and Britain. The company is aiming to have 1,000 health providers using the app worldwide by the end of 2019, not to mention thousands of people living with arthritis.
Une appli pour la gestion de l’arthrite
L’un des principaux défis du traitement de l’arthrite consiste à suivre l’état des personnes atteintes entre les visites chez le médecin et chez le physiothérapeute.
Une nouvelle appli sur téléphone intelligent mise au point par eTreatMD, jeune entreprise technologique de Vancouver, et mise à l’essai par des chercheurs d’AGE-WELL à l’Université Simon Fraser aide à combler cette lacune en mesurant avec précision l’enflure et d’autres changements physiques à l’aide de la caméra de l’appareil. Les personnes atteintes d’arthrite peuvent aussi apprendre les incidences des médicaments, de l’alimentation et de l’exercice sur leur douleur, et les fournisseurs de soins de santé peuvent évaluer les progrès à distance.
« Lorsque vous vous rendez chez le médecin parce que vous avez des douleurs, vous êtes évalué et on vous demande parfois de faire quelques tests, vous obtenez un diagnostic et vous rentrez à la maison avec des analgésiques », explique Shanil Gunasekara, fondateur et directeur général. « Mais à part ces interactions, vous êtes souvent laissés à vous-même. »
Les outils de collecte d’information de l’appli LiveWith Arthritis Plus sont conçus pour promouvoir des changements plus rapides et plus efficaces dans le traitement, tout en réduisant le besoin d’avoir recours aux rayons X et aux ultrasons. Pour les personnes atteintes d’arthrite, l’appli est un outil habilitant qui leur permet de découvrir de meilleures façons de réduire la douleur, à l’aide d’un appareil familier.
« Les gens sont très motivés d’apprendre à utiliser l’application s’ils savent que leur état s’améliorera », explique M. Gunasekara, qui a été inspiré à développer l’appli après avoir vu sa grand-mère ainsi qu’un cofondateur de l’entreprise lutter contre la douleur causée par l’arthrite.
Pour l’instant, la fonction de prise de photos de l’application se limite aux mesures des mains et des pieds. L’entreprise envisage l’ajout d’un suivi de l’amplitude des mouvements pour les patients ayant subi une chirurgie de la hanche ou du genou.
Une équipe de chercheurs d’AGE-WELL dirigée par Diane Gromala, informaticienne de l’Université Simon Fraser et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en technologies computationnelles pour transformer la douleur, a joué un rôle déterminant dans la commercialisation de l’application en menant des études de faisabilité dans une résidence pour personnes âgées et deux centres communautaires en Colombie-Britannique. La recherche, avec l’appuie de la Société de l’arthrite, contribue à la présentation d’une demande d’approbation de la Food and Drug Administration des États-Unis. L’application a obtenu une licence de matériel médical de catégorie 2 de Santé Canada à la fin de 2017.
Les travaux démontrent que les personnes atteintes d’arthrite, même les plus âgées, sont impatientes de trouver de nouvelles façons de soulager la douleur, souligne Mme Gromala, qui lutte également contre la douleur chronique. « Ces personnes sont vraiment intriguées par le genre de corrélations qu’elles peuvent trouver par elles-mêmes », dit-elle.
Près de 50 médecins et autres professionnels de la santé utilisent actuellement des versions de l’application au Canada, en Inde et au Sri Lanka, ou dans le cadre d’essais cliniques et de recherches aux États-Unis et en Grande-Bretagne. L’entreprise vise à ce que 1 000 fournisseurs de soins de santé utilisent l’application partout dans le monde d’ici la fin de 2019, sans compter les milliers de personnes qui vivent avec l’arthrite.