The importance of objects in the aging process is the focus of an extraordinary series of short films that have been co-created by an intergenerational team that includes older adults and caregivers, with the support of AGE-WELL.
Dr. Megan Strickfaden, a design anthropologist at the University of Alberta and project lead, says the illustrated films are intended to show how meaningful objects can help people who are aging, particularly when an older person moves into long-term care.
“Objects hold memories and are cues to past experiences. They are ‘signifiers’ that can remind a person and others of who they are,” she says.
Objects of sentimental value can enhance interactions between older adults and professional, friend and family caregivers, says Dr. Strickfaden. In her studies, people being cared for indicated they felt a “disconnect” when objects had been removed from a setting.
Based on her research, Dr. Strickfaden wrote up texts for the films to show how books, musical instruments, flowers or even a simple necklace can help in common caregiving scenarios—for example someone who is recovering from stroke at home or someone with dementia who is transitioning to assisted living.
Mari Bergen, a screenwriter who is in her seventies, has helped Dr. Strickfaden develop scripts for the narrated films and gets involved in “every step of the process.” This includes partnering with three care facilities in the Edmonton area, where residents, caregivers and family members ranging in age from 14 to 100 design and draw as many as 500 colourful artworks for each production. The team has grown to 87 people, including community partners and professional narrators, Dr. Strickfaden says. “It takes a village to make these films.”
Everyone participates in “collaborative reviews” to finalize the films, which range from five to eight minutes in length. Five of them are currently publicly available on Vimeo, where they can be streamed in high definition. Another two will be added soon.
Dr. Strickfaden says the first of the films have each been viewed hundreds of times from several continents. They are already being used to train caregivers at facilities that took part in the project, and she hopes others will do the same. They are also being used in university programs, and she’s writing classroom curriculum to accompany the films there and in high schools.
The films represent difficult concepts and “evoke people’s emotions,” says Dr. Strickfaden, whose own mother has moderate dementia. “Film is such a visceral medium…It’s about conveying a message.”
Des films montrent l’importance des « objets significatifs » pour les personnes âgées et les aidants naturels
L’importance des objets dans le processus de vieillissement est le point de mire d’une série extraordinaire de courts métrages qui ont été co-créés par une équipe intergénérationnelle comprenant des personnes âgées et des aidants naturels, avec le soutien d’AGE-WELL.
Megan Strickfaden, anthropologue en design à l’Université de l’Alberta et responsable du projet, affirme que les films illustratifs visent à montrer comment des objets significatifs peuvent aider les personnes vieillissantes, particulièrement lorsqu’une personne âgée est transférée dans un établissement de soins de longue durée.
« Les objets sont associés à des souvenirs et sont des indices des expériences passées. Ils sont des « signifiants » qui peuvent rappeler à une personne et à d’autres qui elles sont », dit-elle.
Selon Mme Strickfaden, les objets ayant une valeur sentimentale peuvent améliorer les interactions entre les personnes âgées et les professionnels, les amis et les aidants naturels. Dans les études qu’elle a entreprises, les personnes à qui on prodigue des soins ont indiqué qu’elles se sentaient « déconnectées » lorsque des objets avaient été retirés d’un milieu.
Sur la base de ses recherches, Mme Strickfaden a écrit des textes de film pour montrer comment les livres, les instruments de musique, les fleurs ou même un simple collier peuvent procurer du réconfort dans des scénarios de soins courants, par exemple, une personne qui se remet d’un accident vasculaire cérébral à la maison ou une personne atteinte de démence qui fait la transition vers l’aide à la vie autonome.
Mari Bergen, une scénariste septuagénaire, a aidé Mme Strickfaden à élaborer des scénarios pour les films narrés et participe à « chaque étape du processus ». Ainsi, cette collaboration comprend un partenariat avec trois établissements de soins de la région d’Edmonton, où des résidents, des aidants naturels et des membres de la famille âgés de 14 à 100 ans conçoivent et dessinent jusqu’à 500 œuvres d’art colorées pour chaque production. L’équipe compte maintenant 87 personnes, dont des partenaires communautaires et des narrateurs professionnels, déclare Mme Strickfaden. « Il faut un village pour faire ces films. »
Tout le monde participe à des « critiques collaboratives » pour mettre la dernière main aux films, qui durent de cinq à huit minutes. Cinq d’entre eux sont actuellement accessibles au public sur Vimeo, où ils peuvent être diffusés en haute définition. Deux autres seront ajoutés bientôt.
Mme Strickfaden indique que le premier des films a été visionné des centaines de fois sur plusieurs continents. Les films sont déjà utilisés pour former des aidants naturels dans les établissements qui ont participé au projet, et l’anthropologue en design espère que d’autres emboîteront le pas. Ils sont également utilisés dans des programmes universitaires, et Mme Strickfaden rédige des programmes scolaires pour accompagner les films dans les universités et les écoles secondaires.
Les films représentent des concepts difficiles et « évoquent les émotions humaines », déclare la responsable du projet, dont la mère souffre de démence modérée. « Le cinéma est un médium tellement viscéral… Il s’agit de transmettre un message. »