AGE-WELL et ses partenaires soutiennent de jeunes chercheurs prometteurs

Vingt et un jeunes chercheurs provenant de dix établissements canadiens ont été choisis pour recevoir l’une des bourses AGE-WELL destinées aux étudiants des cycles supérieurs et postdoctoraux dans le domaine de la technologie et du vieillissement.

Kelly Davison, étudiant au doctorat (Université de Victoria)

Kelly Davison, étudiant au doctorat (Université de Victoria)

La valeur totale des bourses est de 380 000 $, dont plus de 105 000 $ proviennent de fonds de contrepartie de cinq établissements postsecondaires et instituts de recherche partenaires.

Les bourses aident de jeunes chercheurs brillants à devenir de futurs chefs de file et rendent possible une vaste gamme de travaux de recherche qui profitent aux personnes âgées et aux aidants naturels. Un certain nombre de projets sont très pertinents en ce qui a trait à la COVID-19.

Kelly Davison, infirmier autorise et étudiant au doctorat à l’Université de Victoria (UVic), a été sélectionné pour recevoir la nouvelle Bourse destinée aux étudiants autochtones des cycles supérieurs d’AGE-WELL. M. Davison étudiera les effets des soins virtuels sur les personnes âgées vivant dans la collectivité, notamment la « mobilisation sans précédent des services de soins virtuels » pendant la pandémie de COVID-19.

Jessica Percy-Campbell est la lauréate de la Bourse de recherche Michael F. Harcourt, nommée en l’honneur du président fondateur du conseil d’administration d’AGE-WELL. Mme Percy-Campbell, étudiante au doctorat à l’Université de Victoria, examinera la façon dont les personnes âgées utilisent Google Home et l’application Alexa d’Amazon, ainsi que les répercussions de cette utilisation sur la vie privée, la surveillance et le vieillissement sur place grâce à la technologie au Canada.

Autres lauréats :

  • Amira Ghenai, boursière postdoctorale à l’Université McGill, concevra une plateforme qui aidera les Canadiens âgés à reconnaître la désinformation sur la COVID-19 et sur la santé en général.
  • Lindsay Kuramoto, étudiante à la maîtrise à l’Université de Toronto (U de T), mettra au point un système de télésurveillance des signes vitaux qui pourra être utilisé à la maison après une intervention chirurgicale et qui améliorera le quotidien des personnes âgées. Le prix est cofinancé par la Faculté des sciences appliquées et du génie de l’Université de Toronto.
  • Cari McIlduff, boursière postdoctorale de l’Université de la Saskatchewan, travaillera avec des Autochtones âgés vivant en milieu urbain pour apprendre ce qu’ils attendent de la technologie et de sa capacité à répondre aux préoccupations et aux besoins en matière de santé et de bien-être. Le prix octroyé à Mme McIlduff est cofinancé par la Saskatchewan Health Research Foundation (SHRF).
Lindsay Kuramoto, étudiante à la maîtrise (Université de Toronto)

Lindsay Kuramoto, étudiante à la maîtrise (Université de Toronto)

« La SHRF est fière de contribuer au financement de ce prix qui soutient la science de pointe et ses répercussions sur le monde réel », a déclaré Patrick Odnokon, président-directeur général de la SHRF. « En tant qu’organisme, nous sommes déterminés à investir dans des partenariats qui favorisent le perfectionnement des talents et augmentent les possibilités de mentorat dans notre province. C’est ainsi que nous mettons la valeur et l’innovation de la Saskatchewan à l’avant-plan au profit des personnes âgées et des aidants naturels. »

« L’examen des carrefours entre la technologie et la santé n’a jamais été aussi urgent pour notre population vieillissante, au Canada et à l’échelle mondiale », a précisé Chris Yip, doyen de la Faculté des sciences appliquées et du génie de l’Université de Toronto, qui cofinance plusieurs prix. Nous sommes fiers et ravis de nous associer à AGE-WELL pour appuyer et faire progresser cet important travail multidisciplinaire. »

Cari McIlduff, boursière postdoctorale (Université de la Saskatchewan)

Cari McIlduff, boursière postdoctorale (Université de la Saskatchewan)

Les autres partenaires du financement sont le Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), le McMaster Institute for Research on Aging de l’Université McMaster (MIRA) et le département de physiologie biomédicale et de kinésiologie de l’Université Simon Fraser (SFU BPK).

Les bourses d’études destinées aux étudiants des cycles supérieurs et postdoctoraux dans le domaine de la technologie et du vieillissement d’AGE-WELL offrent un financement aux candidats hautement qualifiés à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat, et leur donnent accès à des possibilités de formation et de mentorat par l’entremise du programme Jeunes professionnels, carrières inspirées unique d’AGE-WELL.

La liste complète des lauréats est la suivante : Abdalrahman Alfakir (U de T); Reza Basiri (U de T); Sayeh Bayat (U de T); Kelly Davison (UVic); Erica Dove (U de T); Julie Faieta (Université Laval); Sadaf Faisal (Université de Waterloo); Alireza Ghadimi (U de T); Amira Ghenai (Université McGill); Lindsay Kuramoto (U de T); Cari McIlduff (Université de la Saskatchewan); Sina Mehdizadeh (Toronto Rehabilitation Institute-UHN); Noelannah Neubauer (Université de Waterloo); Michelle Nicholas (Université Simon Fraser); Nahid Norouzi-Gheidari (Université de Montréal); Alice Pellichero (Université Laval); Jessica Percy-Campbell (UVic); Moein Shayegannia (U de T); Rui Wang (U de T); Bella (Yigong) Zhang (U de T); Michael Zon (Université McMaster.)

AGE-WELL a notamment pour mission de soutenir le personnel hautement qualifié. Depuis 2015, c’est donc plus de 1 000 chercheurs de 80 établissements répartis dans huit provinces canadiennes et sept pays, soit l’Australie, la Belgique, le Danemark, la France, le Mexique, le Royaume-Uni et les États-Unis.