Prendre des mesures pour prévenir les chutes

Après avoir fait du ski alpin pendant la majeure partie de sa vie, Wilma de Young n’a pas l’intention de s’arrêter maintenant, même si elle est dans la soixantaine avancée et qu’elle souffre d’ostéoporose. Son médecin encourage l’activité physique, et Mme de Young croit fermement à ses bienfaits. Mais elle sait qu’une fracture de la hanche serait grave; elle s’est donc penchée sur des façons de se protéger. Ces recherches l’ont mené à AGE-WELL, où elle a pris connaissance des protecteurs de hanche de la prochaine génération, qui s’attachent directement à la peau.

Wilma de Young skie avec son fils.

Wilma de Young skie avec son fils.

« J’ai vraiment aimé l’idée, dit-elle. Je veux continuer à skier. J’adore ça, et l’exercice physique n’est pas seulement bon pour le corps, mais aussi pour l’esprit. »

Les blessures dues aux chutes sont dévastatrices pour les personnes âgées et malheureusement trop fréquentes. Il a été démontré que les protecteurs de hanche réduisent de façon importante le risque de fractures en cas de chute, mais le défi consiste à convaincre les gens de les porter systématiquement.

Steve Robinovitch présente un protecteur de hanche.

Steve Robinovitch présente un protecteur de hanche.

Les protecteurs de hanche autoadhérents sont le fruit du travail d’une équipe de recherche soutenue par AGE-WELL. Comparativement aux protecteurs de hanche intégrés à un vêtement qui nécessitent un lavage fréquent, les protecteurs autoadhérents peuvent être portés jusqu’à 21 jours avant d’être remplacés. Les chercheurs travaillent avec un partenaire, Blue Tree Medical, pour mettre le produit sur le marché et le rendre largement accessible, y compris pour des gens comme Mme de Young.

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste appelé PPD-CHUTE, qui vise à mettre au point des technologies novatrices pour prévoir, prévenir et détecter les chutes.

« Je pense que nous traversons actuellement une période stimulante, où AGE-WELL contribue à ouvrir la voie », déclare Steve Robinovitch, professeur à l’École des sciences du génie de l’Université Simon Fraser et codirecteur de PPD-CHUTE.

Comme l’a souligné Fabio Feldman, coresponsable du projet PPD-CHUTE, le travail prioritaire de l’équipe porte sur la prévention des blessures et non seulement sur la prévention des chutes. Il encourage le même genre de réflexion de la part du personnel des soins de longue durée, afin que les résidents ne soient pas dissuadés de faire de l’activité physique et profitent des avantages que cette dernière peut apporter. M. Feldman est directeur de la qualité clinique et de la sécurité des patients chez Fraser Health.

Vicki Komisar, boursière postdoctorale, procède à la mise à l’essai du protecteur de hanche.

Vicki Komisar, boursière postdoctorale, procède à la mise à l’essai du protecteur de hanche.