Ian Goldman a un message pour les personnes âgées et les aidants naturels qui souhaitent prendre part à un projet de recherche d’AGE-WELL. “N’hésitez pas!”
C’est ce que M. Goldman a fait en 2016 quand il a entendu parler d’un projet pour lequel AGE-WELL cherchait des personnes âgées pour agir comme partenaires de recherche donnant des conseils sur tous les aspects du processus de recherche.
“Ma curiosité a été piquée dès le début et je me suis dit que le projet pouvait tirer parti de mon vécu”, souligne M. Goldman, un ancien analyste des activités liées à la TI qui travaille comme professeur bénévole auprès d’aînés et qui « gère à distance » les soins pour sa mère au Royaume-Uni.
Goldman fait partie d’un groupe de personnes âgées proposant leurs conseils dans le cadre d’un projet d’AGE-WELL appelé OA-INVOLVE. Ce dernier est codirigé par Suzan Kirkland (Université Dalhousie) et Judith Sixsmith (Université de Dundee). Elles sont épaulées par les cochercheurs Pia Kontos (Institut de réadaptation de Toronto – Réseau universitaire de santé) et Kieran O’Doherty (Université de Guelph).
Le projet OA-INVOLVE vise à élaborer des pratiques exemplaires pour favoriser la participation active de personnes âgées dans les projets d’AGE-WELL. Le travail s’attache à comprendre comment intégrer le mieux possible l’expérience et les connaissances des aînés dans la recherche sur le vieillissement et la technologie.
“C’est un projet important. Nous offrons des expériences concrètes et orientons certaines décisions portant sur le déroulement du projet. Nous avons tous accepté d’y prendre part parce que nous voulons apporter une contribution à la vie d’autres aînés et voir les résultats obtenus”, avoue M. Goldman, un résident de Toronto.
Le groupe, qui comprend également des personnes âgées d’Halifax, de Vancouver et de Guelph, donne des conseils au moyen de vidéoconférences nationales et de séances locales. Les membres ont eu la chance récemment de se rencontrer à la conférence annuelle d’AGE-WELL à Winnipeg.
Qu’il s’agisse d’examiner des conclusions provisoires ou de définir des critères de sélection pour les personnes âgées participant à des études de cas, le groupe contribue activement à établir le programme de recherche.
“L’expérience a été enrichissante. Elle a permis à mes cellules grises de rester en grande forme”, admet M. Goldman qui décrit l’expérience comme une occasion de donner en retour. M. Goldman a travaillé pendant 30 ans à des projets de TI, dont 10 pour Sanofi Pasteur (auparavant Laboratoires Connaught).
Il est vivement intéressé par la technologie et le vieillissement et croit que les technologies de pointe dans des domaines comme l’intelligence artificielle peuvent améliorer la qualité de vie des personnes âgées et des aidants naturels.
Membre fondateur et coprésident du comité consultatif des aînés pour le Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement (Centre for Aging and Brain Health Innovation ou CABHI), M. Goldman donne de son temps dans divers centres pour personnes âgées dans le but de montrer à celles-ci comment se servir des logiciels et des médias sociaux afin de rester en contact avec leur famille et leurs amis et de continuer d’être au fait des sujets qui les intéressent. Il a également agi comme coanimateur du programme Minds in Motion de la Société Alzheimer de Toronto.
“La technologie me passionne. Je ne suis pas un parfait technophile, mais j’aime bien essayer de nouveaux produits et voir si ça peut être utile à quelqu’un.”
C’est l’une des raisons pour lesquelles M. Goldman s’est joint à un deuxième projet d’AGE-WELL, appelé CARE-RATE. L’équipe de projet met au point une plateforme en ligne à guichet unique qui permet aux personnes de trouver des technologies, des services et des ressources d’assistance ainsi que d’autres renseignements qui les aideront dans leur rôle d’aidants de personnes atteintes de démence.
Le caractère unique de cette plateforme est attribuable à l’utilisation d’un nouveau type d’intelligence artificielle appelé informatique cognitive, un outil beaucoup plus puissant et précis qu’un moteur de recherche standard.
Selon M. Goldman : “Il n’a pas fallu user de beaucoup de persuasion pour m’amener à participer.”
Le projet CARE-RATE est codirigé par Jen Boger (Université de Waterloo) et Frank Rudzicz (Institut de réadaptation de Toronto – Réseau universitaire de santé/Université de Toronto/Institut Vecteur).
Si vous désirez participer à un projet de recherche d’AGE-WELL, veuillez cliquer ici ou envoyer un courriel à info@agewell-nce.ca.